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*Scène de Théâtre en Alexandrins*

**Introduction**

*Dans la chambre d'Achille, Polydora, émue,  
S'avance avec regret sous l'ombre continue.  
Son frère fut maudit, l'amour l'a condamné,  
Elle court à son secours, le cœur déterminé.*

POLYDORA :  
Achille, ô mon frère, quelles sombres nouvelles !  
Je suis venue ici, laissant flots et séquelles,  
Notre père, courroucé par cet amour si doux,  
A lancé une malédiction, frappe sur nous.

**Dialogue**

ACHILLE :  
Éloigne-toi, sœur, le fardeau n'est pas le tien,  
Je crains qu'en restant ici, tu ne perdes aussi bien.  
Le destin est cruel, sa voix cingle et foudroie,  
Ne sois pas, je t'en prie, victime de son effroi.

POLYDORA :  
Je refuse d'accepter quelque justice amère,  
Ton amour, dis-moi, fut-il quelque faute sévère ?  
Cette femme que tu aimais, n'était-elle parfaite ?  
En haine ou en passion, je te dis, rien ne s'arrête.

ACHILLE :  
Ce n'était point une femme, ô sœur que j'adore,  
C'était un guerrier valeureux aux champs d'Idoménée,  
J'ai aimé avec une force que je déplore,  
Je te comprends si tu choisis de t'éloigner.

POLYDORA :  
Non, jamais, Achille, je ne te tournerai le dos,  
Ton fardeau, je le porterai, où qu'il faut.  
Ton amour est pur et digne d'être chanté,  
Je ferai tout pour voir tes tourments apaisés.

**Confession d'Achille**

ACHILLE :  
Ô flamme d'Éros, qui ardente me consume,  
D'une telle passion, je ne pourrais m'y soustraire.  
C'était un prince troyen, que l'amour en moi embrume,  
Son souvenir pèse sur moi, plus encore que la terre.

POLYDORA :  
Oh, grand frère, comment ne pas pleurer pour vous ?  
L'amour n'est point criminel, il est beau, il est doux.  
Ton cœur saigne de perdre ce qu'il est,  
Mais sache que jamais je ne t'oublierai.

ACHILLE :  
Je l'ai vu par le sort, cet amour lui fût fatal,  
Et ne jamais lui avoir confié notre amour est un mal.  
Son visage me hante, ô douce Polydora,  
Dans l'ombre, son âme, par mon cœur céans, priera.

**Conclusion de la scène**

POLYDORA :  
Toujours à tes côtés, je resterai confiante,  
Pour que jamais, frère aimé, tu ne sois qu'une ombre errante.  
Pleure ton amour, mais continue à vivre,  
Quelle que soit la douleur, nous saurons survivre.

ACHILLE :  
Tourmenté je demeure, pourtant je sens ton soutien,  
Alors, cherchons dans les cieux ce que nos cœurs atteignent.  
En toi, Polydora, je trouve une éclatante clarté,  
Et j'avance vers l'avenir, chargé, mais apaisé.

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